Prévoyant les difficultés du passage de la
frontière Cambodgienne, tant décrié, nous passons une nuit à Aranyaprathet la
ville-frontière thaïe pour être devant
les douaniers dès le lendemain matin. Du coup on est presque surpris d’avoir
notre tampon sans verser de bakchich en quelques minutes ! Un simple refus
de verser 100 Baths suffit, il faut juste le savoir !
Sans perdre de temps on est à Siem Reap dans
la journée et on y passera la semaine, c’est le camp de base pour visiter les
immenses temples d’Angkor, et c’est une très jolie petite ville ; c’est d’ailleurs
ici que l’on a mangé la meilleure pizza de notre voyage, roquette, prosciutto,
gorgonzola…
C’est Chaini qui nous servira de guide pour
les 3 jours de visite avec son tuk tuk noir corbillard, Angkor Wat, Angkor Tom
et tous les autres… Bien évidemment il y a beaucoup de monde à Angkor, mais il
y a tellement de choses à visiter que nous ne sommes pas dérangés par les bus
de Coréens et de Chinois !
On découvre, au fil de ces vestiges, des
lumières magnifiques au coucher du soleil, des singes qui surveillent le lieu,
des enfants qui mendient, des pêcheurs dans des étangs millénaires et bien sur
les Apsaras des temples, ces danseuses envoutantes qui ont survécus au temps, a
la barbarie des pilleurs et des khmers rouges.
La semaine suivante, nous partons pour Phnom
Penh, 7 heures pour 300km on commence à être habitués…
Sur place ce sont les marchés qui nous
semblent les plus intéressants car la ville en elle-même n’est pas très
charmante. Nous choisissons de ne pas visiter les musées sur le génocide, et de
se rattraper avec le palais royal. Malheureusement il est fermé car l’ancien roi
est mort au mois d’octobre et le pays est en deuil. On peut tout de même voir
la pagode d’argent et se balader dans les jardins. On fait aussi une matinée de
cours de cuisine ou l’on apprend notamment a faire du amok (une sorte de curry
de poisson au lait de coco cuit dans une feuille de bananier ; comment ca ?
c’est infaisable de retour en France ?) miam ! On assiste aussi a un
spectacle d’arts traditionnels khmers très chouette : danses d’apsaras,
théâtre d’ombres et chants. Et puis, comme nos sacs sont presque vides, on fait
pas mal d’achats comme un cuiseur de riz par exemple, c’est pratique a
transporter dans le sac (un envoi par colis est prévu bien sur) !
L’étape suivante est Kratie, sur la route de
la frontière sud laotienne. Dans cette petite ville coloniale on peut se
reposer du bruit de Phnom Penh et aller voir les dauphins d’eau douce au couché
du soleil… superbe…
On quitte la Cambodge pour le Laos, mais pas
sans difficultés, corruption quand tu nous tiens !! Les transports sont
tenus par des organisations mafieuses qui proposent un prix unique, élevé, et
on doit se battre pour être à moins de 25 personnes dans un mini bus de 12
places… On fait une dernière étape à Stung Treng à seulement 60km du poste
frontière, et encore une fois pas moyen de ne pas se faire arnaquer ! Les douaniers
demandent 2$ par passeport et par tampon, mais après maintenant un an de voyage
on a pris l’habitude de marchander, et même ça, ça se marchande !
Vraiment sympa ce petit article!!! et les photos sont magnifiques! Bise à vous et bon vent vers l'inde!!
RépondreSupprimerEncore une fois vous nous faites rêver, je sens qu'on va manger cambodgien ou asiatique à votre retour !!! Bises Papa Patrick
RépondreSupprimerRavis de votre compte-rendu sur Angkor.Bravo pour les photos.Toujours en pleine forme tous les trois.Bon voyage en Inde.
RépondreSupprimer"Angkor et Toujours" c'est une blague de Camille ça ? :D
RépondreSupprimerComment tu sais? Tu apprécies la blague?
SupprimerJ'avoue, dans ma grande faiblesse, avoir esquissé un début de sourire :D
SupprimerMeilleur article du blog ! :p
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