Aaaah Valparaiso… Que dire sinon que l’on est
enchantés par cette ville aux 47 collines et aux mille couleurs des notre
arrivée…
Cela commence par notre rencontre avec Gilles,
le toulousain venu s’installer ici depuis 15 ans maintenant, qui nous accueille avec son accent chantant
dans sa petite auberge « La Bicyclette ». Il nous installe dans une
chambre donnant sur la cour et nous donne tous les renseignements possibles sur
Valpo, comme les gens d’ici l’appellent.
On jalonne donc les rues escarpées, en
soufflant car ca monte, ca monte, pfiou ! De temps a autre on aperçoit un
funiculaire pour les gens presses ou fatigues. On essaye le plus ancien de la
ville « l’ascensor Conception » tout en bois ou un homme est la pour
lancer la machine. Quelques secondes plus tard on est à une 30aine de mètres
plus haut, a nouveau au pied de maisons toutes colorées ou les fresques sont
toutes plus belles les unes que les autres.
On va visiter l’une des 3 maisons de Pablo
Neruda au Chili, « La Sebastiana » qui a première vue ne paie pas de
mine mais qui a l’intérieur est un vrai musée avec des baies vitrées qui domine
la ville et le bord de mer… on comprend mieux d’ou lui venait son inspiration.
D’ailleurs pour le citer :
« Les escaliers partent d’en bas et d’en
haut et se tortillent en grimpant. Ils s’effilent comme des cheveux, marquent
une légère pause, se font verticaux. Ils ont le vertige. Ils se précipitent.
S’allongent. Reculent. Ils n’en finissent jamais. […] Si nous parcourons tous
les escaliers de Valparaiso, nous aurons fait le tour du monde. »
On se fait bien sur des restos de poissons et
crustacés près des marchés en bord de mer, hummm… Et le soleil est avec nous.
On en profite pour se faire une petite virée dans un coin plus sauvage à une
heure de route où l’on apprécie la plage et la cote sauvage, même si on ne se
baigne pas car l’eau est trop froide et la mer déchainée, et pour cause…
Le soir même en revenant de notre journée et
après un bon petit barbecue a l’auberge, on part se coucher et vers une heure
du matin on vit notre premier tremblement de terre !!! 6,4 sur l’échelle
de Richter ! Ca fait tout drôle… Heureusement plus de peur que de mal,
rien n’est détruit dans la ville et aucun tsunami ne suit le
« terremoto ».
Le lendemain le cours normal des choses
reprend. On fait un dernier tour de la ville avec un couple de français partis
eux depuis 7mois pour voyager et on finit par la visite du musée Lukas, le
célèbre dessinateur. On repart a contre coeur après une semaine haute en
couleurs !
Avec tout ca on a quand même réussi à mettre
en place un tournage pour un reportage sur les vins chiliens a cote de
Santiago, donc c’est parti pour de nouvelles aventures dans la capitale…